J’aime Fabrice Midal, son ton, ses costumes jaunes, ses livres sur la méditation avec un angle qui tient compte des profils français, occidentaux, chrétiens. Un français entend les messages de la méditation bouddhiste ou oriental avec le filtre de sa culture occidentale, de sa culture de la performance et le culte du moi et de la culpabilité, le conformisme grandissant des comportements aussi.
A la suite de son livre « Foutez-vous la paix » de 2017, Fabrice Midal a écrit en 2022 une méthode dans la prolongation de son premier livre. Une sorte de foutez-vous la paix : mode d’emploi.
J’aime la simplicité de ce livre. Il est à la fois le fruit d’une longue réflexion de méditant, et un livre accessible de tous les jours qui peut nous suivre comme les cartes d’un Tarot ou un journal intime.
Je me permets de glisser son sommaire ici comme il le fait sur son site, car c’est une entrée importante dans le livre. On peut choisir son entrée selon l’état d’esprit dans lequel on est à un moment T. Et on est alors dirigé vers une double page qui invite d’une manière assez simple à la réflexion par rapport au sujet. C’est une manière de prendre du recul par rapport à une situation où l’on est paralysé, où l’on tourne en rond dans un problème comme une souris dans sa roue ou comme un lion en cage.
Une méditation de Fabrice Midal que j’aime. Elle expérimente ce moment où on ressent sa propre douleur, où on la laisse surgir en l´observant puis où on aère les sensation en prenant des distances avec elle. En l’ayant auparavant laissée venir et en l’ayant observée sans jugement, elle s’en trouve amoindrie, affaiblie, plus supportable, car on l’a regardée en face, on l’a encerclée lors de l’entrée dans la méditation.